Saint Eugène, évêque de Carthage
Fête : le 13 juillet
Voici un extrait de l'ouvrage déjà cité du Père Cabié :
Fête : le 13 juillet
Voici un extrait de l'ouvrage déjà cité du Père Cabié :
"Parmi ceux qui eurent une grande vénération pour saint Amarand, le plus célèbre est l'évêque de Carthage Eugène. Chassé de son diocèse par la persécution, il meurt à Albi en 505 et, selon son désir, il est enseveli près de la tombe du saint Martyr.
Son corps a été transféré à Vieux avec celui d'Amarand. Saint Eugène a été choisi comme patron de la Communauté canoniale du lieu et son nom a éclipsé celui de saint Aubain, le premier titulaire de l'église. Au XIIe siècle, la légende s'en est emparée : on a fait de l'évêque africain le fondateur d'un monastère sur les bords de la Vère, où il n'était jamais venu de son vivant et de ce lieu celui de la sépulture primitive du martyr albigeois. Les pèlerins y sont venus nombreux, jusqu'à la translation des reliques à la cathédrale d'Albi."
Son corps a été transféré à Vieux avec celui d'Amarand. Saint Eugène a été choisi comme patron de la Communauté canoniale du lieu et son nom a éclipsé celui de saint Aubain, le premier titulaire de l'église. Au XIIe siècle, la légende s'en est emparée : on a fait de l'évêque africain le fondateur d'un monastère sur les bords de la Vère, où il n'était jamais venu de son vivant et de ce lieu celui de la sépulture primitive du martyr albigeois. Les pèlerins y sont venus nombreux, jusqu'à la translation des reliques à la cathédrale d'Albi."
Toujours extrait du même ouvrage, que nous pillons allègrement, mais que nous encourageons à acheter :
"Sainte Carissime est traditionnellement vénérée comme une vierge qui a vécu en ermite, à l'époque mérovingienne (sans doute au VIe ou VIIe siècle). Une chapelle située dans la plaine d'Albi, sur la rive gauche du Tarn, face à Castelnau-de-Lévis, a longtemps perpétué son souvenir, là où existe encore aujourd'hui un lieu-dit portant le nom de Sainte-Carême, sur la paroisse de Fonlabour. Sous l'Ancien Régime, plusieurs familles d'Albi y avaient leur tombeau. On peut selon toute vraisemblance y situer le lieu de sa sépulture et sans doute même celui où elle a vécu dans la solitude.
Une charte de 861 mentionne ses restes à Vieux. Ils ont dû y être apportés, comme ceux de saint Amarand et saint Eugène avec lesquels ils ont été placés à la cathédrale en 1494.
C'est seulement au XIIe siècle qu'a été composée une vie légendaire de la sainte. L'auteur savait qu'elle est Albigeoise d'origine, qu'elle est vénérée sur les rives du Tarn et que ses reliques sont à Vieux. Pour concilier ces données, il imagine l'histoire de la fugue nocturne de Carissime pour échapper au mariage que ses parents veulent lui imposer avec Hugues de Castelviel : elle séjourne dans une forêt profonde, à deux milles de la ville, franchit miraculeusement la rivière et se réfugie auprès de saint Eugène, qui construisait à Vieux son monastère..."
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