dimanche 28 octobre 2007

BURLATS


Situé à quelques kilomètres de Castres, dans la vallée de l'Agout, le village de Burlats est un lieu chargé d'histoire. C'est un très agréable lieu de promenade, de loisirs (baignade, canoé-kayak, randonnée, ...), de musique aussi avec le "Moulin des Sittelles", qui accueille des activités musicales tout au long de l'année.




Nous commencerons la visite par la Collégiale Saint Pierre, ravagée par les huguenots lors des guerres de religion, qui abrite aujourd'hui la mairie...
En voici un bref historique (extrait du très joli site http://www.burlats.com/) :
" Très vraisemblablement, au moins dès l’époque carolingienne et sans doute même plus tôt, le site de Burlats était occupé par une « villa », c’est à dire des bâtiments d’une exploitation agricole appartenant à quelque haut personnage.
Tout à côté s’élevait sous le vocable de St Pierre, une église au moins aussi ancienne, mais dont l’existence n’est prouvée qu’au Xème siècle. Cette église dépendant de l’abbaye bénédictine de Castres dont la fondation date de 814. A la fin du XIème siècle la « villa » appartient aux vicomtes Trencavel qui l’ont, dans le courant du siècle, transformée en château.
C’est manifestement Bernard Aton et Cécile de Provence qui, dans un esprit de prestige autant que de piété, ont voulu créer un grand prieuré.
L’ampleur de son plan montre, qu’en ce lieu isolé, les Trencavel ont voulu faire grand et beau. On notera que le portail nord, par lequel ils passaient pour se rendre au château, est plus majestueux que celui de la façade. La richesse de la décoration de certains chapiteaux semble indiquer que l’église fut terminée au XIIème siècle. Elle connut certains remaniements au XIIIème siècle, et à l’époque gothique. En 1318, le prieuré devient chapitre. En 1573 Burlats fut pris d’assaut par les protestants. En 1627, les troupe du Duc de Rohan l’occupèrent. Au moment de leur retraite ils incendièrent les bâtiments et firent sauter l’église. Les ruines de l’église ont été classées monument historique.

jeudi 4 octobre 2007

SIDOBRE (2)

Encore un petit détour dans le Sidobre ! Voici, à proximité du village de Lafontasse, le chaos de la Rouquette et la Grotte de Saint Dominique.

Voilà ce qu'on peut en lire sur http://www.sidobre.biz/ :


"Le ruisseau du Lezert coule dans une vallée et se perd au travers du Chaos de la Rouquette, la rivière de rochers la plus massive et la plus impressionnante de tout le Sidobre. Les blocs cyclopéens se succèdent dans un enchevêtrement infernal sur prés de quatre kilomètres.

La grotte de St Dominique témoigne de la grandeur du lieu et est l'une des balmes les plus grandes répertoriés et surtout accessible au public. On pénètre à l'intérieur par une entrée étroite pour se retrouver au cœur des rochers dans une salle de dix mètres de long sur trois de large et deux de haut. On entend la rivière qui coule sous les rochers, et des marmites de géants présentes témoignent de l'érosion qui eût lieu ici autrefois. Deux autres salles consécutives à la première, mais moins accessibles ont été répertoriés.
Si l'on en croit BOREL, la grotte aurait été honoré par la visite de Saint Dominique et l'on y montre sa chaire. L'itinéraire du saint est bien connu, il ne vint jamais en Sidobre. Toutefois, un de ces disciples s'y cacha, le père d'Imbert. Un matin d'avril 1794, la grotte fut cernée. Capturé, il fut guillotiné à Castres sur la place de l'Albinque."

Encore un exploit de l'Esprit des Lumières, de la Tolérance et de la Raison ...